EVENEMENT

AVANT-PREMIERE : LA CROISADE

L U N D I   4   O C T O B R E

 

Montez les marches des Cinémas indépendants Parisiens du 4 au 12 octobre ! Pendant 9 jours, du 4 au 12 octobre, les spectateurs pourront découvrir ensemble, avant tout le monde et au tarif unique de 6€, 30 films : le meilleur des sélections cannoises, les plus belles sorties pour le jeune public, des rééditions de grands films en copie restaurée …le tout, en présence des équipes des films ou de spécialistes du cinéma, dans les 30 salles indépendantes participantes, réparties dans la capitale.



LA CROISADE
réalisé par Louis Garrel

Ce film faisait partie de la section éphémère "Le cinéma pour le climat" du Festival de Cannes 2021.
Sortie nationale le 22 décembre

 

Abel et Marianne découvrent que leur fils Joseph, 13 ans, a vendu en douce leurs objets les plus précieux. Ils comprennent rapidement que Joseph n’est pas le seul, ils sont des centaines d’enfants à travers le monde associés pour financer un mystérieux projet. Ils se sont donnés pour mission de sauver la planète.

Petit retour avec Louis Garrel sur la génése du projet ... Jean-Claude Carrière, décédé en février dernier, est co-scénariste du film : "On rentrait de New York avec Jean-Claude Carrière et il m’annonce qu’il a eu une très bonne idée  de  scène  dans  l’avion.  Il  avait  souvent  plein  d’idées au-dessus des nuages. À Paris, il me lit cette scène, qui allait devenir la première séquence de La Croisade. Je lui dis, « mais c’est aberrant ! »... des enfants  qui  se  passionnent  pour  l’écologie  !  Je  trouvais que c’était une idée d’adulte qu’on mettait dans  la  tête  d’enfants,  ça  me  gênait,  ça  ne  me  semblait pas juste. J’en parle avec des amis, je leur lis la scène, et tous trouvaient comme moi que ça sonnait faux. Jean-Claude en a été un peu vexé, parce qu’il était sûr de lui. Trois mois passent, et j’apprends à la télévision qu’une adolescente suédoise a  entamé  une  grève  de  la  faim  parce  qu’elle  se  mobilise  pour  l’écologie  et  ne  supporte  plus  que   personne  ne  fasse  rien.  C’était  Greta  Thunberg.  J’appelle Jean-Claude : « Tu es devant ta télévision ? ». Il  n’avait  pas  encore  vu.  Je  lui  ai  dit  que  c’était  extraordinaire, exactement comme dans la scène qu’il avait écrite. Et quatre mois plus tard, il y avait toutes ces manifs de gosses".